Sobriété ÉNERGÉTIQUE

Un bâtiment à énergie positive (parfois abrégé en « BEPOS ») est un bâtiment qui produit plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’il n’en consomme pour son fonctionnement. Cette différence de consommation est généralement considérée sur une période lissée d’un an. Si la période est très courte, on parle plutôt de bâtiment autonome (par exemple pour les maisons des dernières tranches de l’écoquartier Eva Lanxmeer aux Pays-Bas qui ne sont « excédentaires » que neuf mois par an – l’électricité étant encore difficilement stockable sur plusieurs mois à l’échelle d’un quartier).

Maison passive à Darmstadt, en Allemagne.

Il s’agit généralement d’un bâtiment passif très performant et fortement équipé en moyens de production d’énergie par rapport à ses besoins en énergie. Les toits, murs, voire les fenêtres ou d’autres éléments (verrières de véranda ou balcons, murs d’enceinte, toiture de garage ou appentis, fondations, etc.) peuvent être mis à profit pour accumuler et restituer de la chaleur ou produire de l’électricité. Le caractère excédentaire en énergie (« positif ») est permis par des principes constructifs et bioclimatiques, mais aussi par le comportement des usagers (gestion efficiente des usages, des consommations de l’électroménager et de l’informatique, de la mobilité…).

La quantité d’énergie produite sur le toit, murs, ombrières… doit au moins compenser la somme des consommations énergétiques moyennes annuelles sous le toit.

Source Définition WIKIPEDIA

 

 

Pour limiter les conséquences liées aux effets de serre, il faut stabiliser la teneur en CO2 dans l’atmosphère :

  • Diviser globalement par 2 les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial à l’horizon 2050
  • Diviser par 4 dans les pays développés.

La conception d’un habitat à énergie positive reprend généralement les grands principes de la maison passive, en y ajoutant des éléments de productions d’énergie :

  • Isolation thermique renforcée, fenêtres de grande qualité ;
  • Suppression des ponts thermiques et isolation par l’extérieur ;
  • Excellente étanchéité à l’air ;
  • Forte limitation des déperditions thermiques par renouvellement d’air via une ventilation double flux avec récupération de chaleur sur air vicié ;
  • Captation optimale de l’énergie solaire de manière passive ;
  • Protections solaires et dispositifs de rafraîchissement passifs ;
  • Limitation des consommations d’énergie des appareils ménagers ;
  • Équipement en moyens de captage ou production d’énergie (capteur photovoltaïque, capteur solaire thermique, aérogénérateur, pompe à chaleur sur nappe, freecooling par plancher rayonnant, sondes géothermiques verticales, etc.)
  • Récupération et utilisation optimales des eaux pluviales.
  • Épuration naturelle par lagunage, phytoépuration

L’énergie excédentaire peut être fournie aux bâtiments voisins, mais est généralement injectée sur des réseaux électriques ou de chaleur, privés ou publics.